1er Mai et fête du muguet dans "Annéa"
- JuliaRJ
- 1 mai 2018
- 3 min de lecture
Aujourd'hui 1er mai en France, nous fêtons la "fête du travail" mais moi ce que j'aime surtout c'est la fête du muguet !
Vous saviez que cette fête remonte à l'antiquité?
Et je l'ai intégré dans mon premier tome d'Annéa - D'une vie à l'autre.
Voici l'extrait qui le mentionne.
Je vous souhaite à toutes et à tous une merveilleuse journée et beaucoup de bonheur.

Annéa - D'une vie à l'autre
Extrait Chapitre 4
Julia Rebert
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Les deux amis venaient d’entrer dans la ville par la porte Sud. Ils avaient franchi la large muraille qui la protégeait. Ils s’étaient ainsi mêlés à la foule de commerçants empruntant les ponts levis élaborés avec d’épaisses planches de bois. De chaque côtés de la porte se trouvaient deux tourelles, où des soldats lourdement armés étaient postés en permanence surveillant les allés et venus des passants. Au dessus de l’arc en pierre, une lourde herse en métal sombre était relevée. Il était aisément imaginable que le soir venu elle se trouvait abaissée, protégeant la ville des agressions éventuelles.
Iowy avait remarqué que d’autres soldats se croisaient sur le passage surplombant les alentours. Dans la rue qu’empruntaient les deux jeunes gens, ils notèrent la présence évidente de l’armée. Ils échangèrent un regard et Oregan se pencha vers son amie.
- Crois-tu qu’ils soient là pour toi ? - Je l’ignore, murmura la jeune femme avec inquiétude. - Si tel est le cas, je commence à comprendre toute l’étendue du problème. Nous ne passerons pas inaperçus bien longtemps.
Iowy ne répondit pas et avala difficilement la salive qui s’était formée dans sa bouche. Elle jeta des coups d’œil à tout ce qui l’entourait, cherchant désespérément une solution au problème plus qu’épineux auquel ils devaient faire face. La foule n’avait pas remarqué les deux nouveaux arrivants, totalement étrangers à toute cette agitation. Ils suivaient simplement la vague de monde, ballottés dans le sens de la marche, s’engouffrant toujours un peu plus dans la ville. Aujourd’hui était un jour exceptionnel. Iowy se souvenait que cette fête se trouvait être célébrée dans son village également. On chantait, on dansait, on soupait tous ensembles dans une ambiance chaleureuse et conviviale. A Elehar cependant, la convivialité n’était pas de mise mais la jeune femme remarquait la présence des petites fleurs à clochettes blanches. Elles ornaient les entrées des maisons, certaines personnes les portaient en collier autour de leur cou, laissant se balancer au gré du vent les fragiles petites clochettes, légères et délicates.
Oregan et Iowy quittèrent l’artère principale et rejoignirent une ruelle plus calme et moins fréquentée. Ils s’arrêtèrent un instant devant une mangeoire dans laquelle y avait été versée de l’eau fraîche. Pendant que Bellera se désaltérait, Oregan se tourna vers son amie. Il lui tendit une tige sur laquelle se balançaient trois petites fleurs. Il lui sourit alors que la jeune femme lui lança un regard noir.
- Oregan as-tu volé cette fleur? Veux tu que l’on se fasse prendre ? - Calme toi, personne ne m’a vu. Je suis bien entraîné, j’ai su me faire la main en volant les poulets de Stix. - C’est ce que tu crois, il savait que c’était toi. Katryn avait dû en payer plus d’un, dit-elle en souriant. - Vraiment ? murmura le jeune homme en faisant la grimace, je l‘ignorais. - Eh bien, voilà un mystère d’éclaircit. - J’ai volé cette fleur pour toi, tiens prends la, tu sais que refuser les fleurs des neiges d’hiver va te porter malheur. - Oh je n’ai pas besoin de ça pour que le malheur ne me tombe dessus, murmura-t-elle en prenant la fleur que lui tendait toujours son ami. - Eh bien dans ce cas, elles te porteront peut être bonheur, répondit le jeune homme en souriant. - Crois-tu ce que tu me dis là ? - Oui je ne doute pas sur ce point. - Merci, répondit Iowy en lui accordant un tendre sourire. Elle porta les fleurs à son nez et huma la douce odeur qui s’en dégageait.
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*** Julia R. ***
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